Cette gare néoclassique de la seconde nmoitié du xixe siècle est l’un des rares édifices ayant résisté aux bombardements de la Première Guerre mondiale.
Seules les « marquises » au-dessus des quais sont reconstruites en 1932 par la Compagnie des chemins de fer du Nord, qui fait appel à l’entreprise Limousin.
Les ingénieurs Le Marec et Ridet édifient deux halles très modernes, longues de 105 mètres, sur une largeur totale de 65 mètres, formées de vingt arcs en béton armé, séparées par des arcades reposant sur de fins poteaux.